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monument historique du XVIIe siècle construit par vauban.
description de la forteresse
le chemin couvert:
c'est la première ligne de défense qui entoure le fort.à partir du chemin couvert les assiégés pouvaient effectuer un tir rasant sur l'ennemi.
le chemin couvert
les demi-lunes:
au nombre de trois,ce sont les ouvrages avancés de forme triangulaire destinées à renforcer les points faibles de la courtine,(partie du rempart comprise entre deux bastions).
par-dessus une demi-lune
les enceintes:
bellegarde possède deux enceintes superposées où des embrasures destinées aux canons ont été aménagées.elles entourent la fortification et chacune d'elles comporte cinq bastions.
un des bastions
échauguette d'un bastion
les casernements:
construit à l'est et à l'ouest de la place d'armes,ils pouvaient abriter 500 à 600 hommes.
les casernements et la place d'armes
la chapelle:
située au nord de la place d'armes,elle jouxte les appartements du gouverneur.
la chapelle au nord
la cantine:
elle se trouve au sud face à la chapelle.
la cantine au sud
les portes:
deux portes défendues par un pont-levis et des douves donnent accès à la forteresse.à l'ouest,la porte principale ou porte de france.à l'est la porte d'espagne.
la porte de france
déroulement de la visite
après la montée vers la place d'armes par un escalier aux larges marches de faible hauteur destinées à faciliter la circulation des montures,on arrive sur...
l'escalier aux larges marches
la place d'armes:
c'est un vaste rectangle bordé à l'est et à l'ouest par les casernements.il est fermé au nord par la chapelle et les appartements du gouverneur,et au sud par la cantine.
la place d'armes
en suivant le fléchage on accède ensuite au...
grand puits:
on ignore quand a été entrepris son creusement,mais en 1686 vauban ordonne d'abandonner les travaux parce qu'on ne trouve pas d'eau.il a sans doute été repris,car en 1702 dans l'un de ses rapports,le gouverneur de bellegarde sylvestre dubruelh signale que ses eaux sont "forts abondantes".son eau potable vint s'ajouter à celle des cinq citernes qui alimentaient la place.d'une profondeur de 63,50m pour un diamètre variant entre 5,50m et 6,50m,c'est une oeuvre colossale et surprenante.le puits se remplit grâce aux infiltrations,et,selon la pluviosité.la hauteur d'eau fluctue entre 20 et 30m,(un document de 1776 donne 27,50m).après avoir été fouillé par le groupe de recherches sous marines ARESMAR,le puits a été vidé lors du creusement du tunnel du tgv qui passe juste en dessous,ce qui a permis de réunir un matériel allant du XVIIe au XXe siècle.
le grand puits
poudrière sud-ouest et panoramique:
elle était destinée à contenir la poudre pour l'artillerie du fort et l'armement des soldats,24 canons de calibres divers,bombardes et mousquets...la poudre était maintenue au sec par un système de ventilation situé sous la plancher.les troupes allemandes qui ont occupées bellegarde en 1943 ont ouvert une large brèche dans le mur de la poudrière pour y entreposer un matériel immédiatement accessible en cas de danger.
la poudrière
poudrière percée en 1943 par les troupes allamandes
panoramique:
on peut accéder au sommet du rempart à droite de la poudrière où un panneau danger invite à la prudence à cet endroit.on y domine toute la partie sus-ouest,et en particulier le col de panissars par où passait la via domitia.on peut apercevoir en contrebas,à droite d'un cimetière militaire et d'une redoute du XVIIe siècle les ruines du prieuré bénédictin de sainte-marie de panissars,bâti sur les restes du fameux trophée de pompée que le général romain victorieux en hispanie fit édifier à sa gloire en 71 av jc.l'historique et le matériel découvert sur le site se trouvent dans les salles d'exposition de la place d'armes.
le cimetière militaire et la redoute du XVIIe siècle
le site de panissars
salles d'expo
restes d'amphores
colonnes XIe et XIIe et fenêtre romane
croix romane et benitier gothique trouvé en remploi comme creuset de forge
stèle du général dugommier:
en 1794,durant les guerres franco-espagnoles de la révolution française,dugommier,général en chef de l'armée des pyrénnées-orientales,reprend le fort de bellegarde occupé l'année précédente par les troupes espagnoles du général ricardos.poursuivant son offensive au-delà de la frontière,il trouve la mort durant la bataille de figueres.enterré d'abord à bellegarde,il sera inhumé définitivement à perpignan à côté de son ami le général dagobert.cette stèle a été élevée à sa mémoire en décembre 1892.
stèle du général dugommier
poudrière est:
cette poudrière,qui a subi le même sort que la précédente de la part de l'armée allemande,permet d'observer comment fonctionnait le système de ventilation de la poudre à travers un plancher posé sur une série d'arches d'une hauteur approximative de 1,20m.l'air circulant à travers les arceaux,maintenait le plancher et la poudre à l'abri de l'humidité.
poudrière est
fours à pain:
le pain constituait la nourriture de base du soldat.il avait droit à sa ration journalière.la consommation de viande était exeptionnelle,et dans les documents d'époque qui évoquent les "munitions de bouche" on ne trouve que des légumes secs,essentiellement des "fèves,mongettes ou haricots",du riz et du lard,20 grammes par jour et par soldat!les pommes de terre ne figurent pas dans les inventaires.originaires d'amériques et introduites en espagne dès le XVIe siècle,elles n'ont été adoptées en france à l'initiative de parmentier que vers la fin duXVIIe siècle.un inventaire de 1776 évoque la présence de cinq fours à pain dont trois "que la faiblesse de la garnison rend inutile".ces cinq fours pouvaient donner 9960 rations de pain par jour.les deux fours visités pouvaient donner chacun 2550 rations.
four à pain
la chapelle:
d'un seul tenant à l'origine,la chapelle a été dévisée en deux dans le sens de la hauteur au XIXe siècle.plusieurs documents de l'autorité militaire attestnt qu'elle a servi souvent de magasin pour le matériel de la place,tandis que la partie haute était réservée aux offices fin XVIIIe et XIXe siècle.
la chapelle
le cadran solaire et l'horloge de la chapelle
rez-de-chaussée de la chapelle
partie supérieure de la chapelle
la terrasse:
appelée dans les documents d'époque "plateforme de gouvernement",cette immense terrasse témoigne du fait que,comme le souligne vauban lors d'une de ses visites,"bellegarde n'est commandé de rien".en effet,cette partie du château offre un vaste et magnifique panorama sur les plaines du roussillon au nord et du haut empordà au sud.on peut distinguer au nord la chaîne des corbières et son point culminant le pic bugarach (1230 m).à l'ouest les monts du vallespir,les aspres et le canigou (2784 m).à l'est,après un dernier soubresaut au pic saint christophe (1001 m)dont la masse rocheuse très proche attire le regard,la chaîne des albères vient mourir près du boulou.la vue plonge encore sur le village du perthus,l'autoroure et le poste frontière dominé par la pyramide de ricardo bofill symbolisant les deux catalognes.
l'immense terrasse
panorama depuis la terrasse
texte de jean tocabens retraité de l'enseignement supérieur,adjoint à la culture.
divers photos
le fort de bellegarde depuis le site de panissars
les douves
reflet dans les douves
une échauguette
depuis les remparts
depuis les remparts,le fortin
plaque de porte d'une chambrée
la forge
soufflet de forge
salle d'exposition située sous la terrasse
le canigou depuis la terrasse
le fortin:
en 1674,les espagnols avaient réussi à placer quatre canons à quelques centaines de mètres au sud du château où s'élevait une faible fortification palissadée.cette artillerie avait causé de gros dégâts.dès la reprise du fort,les français décidèrent de construire un fortin en maçonnerie sur cet emplacement stratégique.il s'agissait d'une fortification composée de deux demi-bastions.au nord se trouve un angle saillant en forme de demi-lune défendue par une petite redoute.un fossé a été creusé au pied du rempart ouest et d'une partie au front sud,le reste étant inaccessible.un chemin couvert entoure cet ouvrage.l'entrée du fortin était défendue par un pont-levis aujourd'hui disparu.outre des casernements pour une centaine de soldats,des écuries et une poudrière situés sur le front nord,le fortin possède une chapelle et un puit au sud de la place d'arme.
quelques photos
le fortin depuis le site de panissars
le fortin
l'accès au fortin
entrée du fortin
la place d'arme
extérieur et intérieur des bâtiments côté ouest
bâtiments au sud de la place d'arme
le puit
le puit,la place d'arme et le fort bellegarde sur les hauteurs
sur les remparts
le front sud
fossé creusé au pied du rempart ouest
le fort de bellegarde depuis le fossé
le fort de bellegarde dans son ensemble depuis le site de panissars
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